D'où vient le talent d'un Mozart, d’un Tiger Woods ou d’un Jack Welch ? N’est-il pas confortable de penser qu’il leur est tombé du ciel ? Or, aucune étude scientifique n’a jamais prouvé l’existence d’un don inné chez qui que ce soit. L’exemple des soeurs Polgar, toutes trois formées par leur père pour devenir des championnes d’échec, tend au contraire à prouver que le talent s’acquiert.
Alors, quel est ce « petit plus » qui fait la différence ? Il ne s’agit ni de QI ni de mémoire, mais de ce que Geoff Colvin nomme la « pratique délibérée » : un entraînement rigoureux pour améliorer ses performances dans un but de dépassement du maître, fondé sur un effort intense de concentration et un retour constant sur les résultats. Si cette pratique n’est pas franchement source de plaisir, nul ne peut atteindre l’excellence sans elle.
À l’heure où la guerre des talents voit les entreprises investir quantité d’argent, de temps et d’énergie pour recruter ou s’arracher les meilleurs éléments, ce livre propose une tout autre approche : utiliser les principes de la pratique délibérée pour former le talent des hommes, individuellement et en équipe. Ce qui signifie entre autres :
• permettre aux collaborateurs de progresser en les nommant à des postes où ils devront se dépasser ;
• former des leaders en leur donnant des missions de courte durée hors de leur champ d’intervention habituel afin d’élargir leurs compétences et leur vision ;
• instaurer un retour d’information permanent et une culture de franchise sur les résultats ;
• utiliser le levier de la motivation plus que celui de l’autorité.
Un livre qui démystifie l’idée de talent et donne des clés pour développer la performance et encourager l’innovation dans l’entreprise.
Il était une fois le management...