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  Le Modèle DISC

Outil de management, de soi même, d’autrui et des situations, permettant de mesurer le comportement d’une personne ainsi que ses motivations, ce qui la pousse à agir. Chacun d’entre nous possède des niveaux différents de chacune de ces couleurs, c’est ce qui nous rend unique.

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Le management
situationnel

 

Cliquez ici pour lire l'article "le management situationnel"

Directif: Le manager prend la décision. Il donne des instructions précises et surveille de près les résultats.
 
Persuasif: Le manager prend la décision après discussion ou explications. Le manager explique ses décisions et donne des occasions de discuter.
 
Participatif: Le collaborateur prend la décision avec le soutien du manager. Le manager partage les idées et facilite la prise de décision.
 
Délégatif: Le collaborateur prend la décision. Le manager délègue ses pouvoirs pour les décisions et l'exécution. 


Le MBTI

 
Cliquer pour lire l'article sur le MBTI
Etabli d'après les travaux de Carl Jung par Katharine Briggs et sa fille Isabel Myers, l'indicateur typologique Myers-Briggs offre 16 types de caractère possibles à partir de 16 combinaisons.
 


Préférences cérébrales

 
 
   


 La fenêtre de JOHARI
Modèle qui représente le degré de connaissance de l'autre et de soi-même dans les relations entre individus. Il traduit les différentes interactions entre l'individu et le groupe dans lequel il évolue. 
 
 
Le modéle
Blake et Mouton
Cliquez pour lire l'article sur la Grille de Blake et Mouton
 
Cette grille permet de définir cinq styles de comportement (susceptibles de variations et de nuances). Ce sont:
- le style 9.1 "boulot-boulot": exclusivement axé sur la production, il cherche à éliminer au maximun l'incidence des facteurs humains.
- le style 9.9 "esprit d'équipe": développe simultanément et de façon harmonieuse un fort souci des personnes et des exigences de production élevées.
- le style 1.9 "gentil organisateur": uniquement préoccupé du climat et des bonnes relations, il laisse au second plan les exigences de production.
- le style 5.5 "opportuniste-pragmatique": négocie adroitement et à tour de rôle entre la satisfaction des demandes personnelles et les exigences de production.
- le style 1.1 "retrait": n'assure qu'un minimum d'instructions, d'information et de présence.
 
 

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entretien d'évaluation
Quel jugement portez-vous sur les entretiens d'évaluation dans votre entreprise ?
excellent
bon
satisfaisant
décevant
médiocre
l'entretien annuel n'est pas pratiqué

Résultats
 
entretien d'évaluation
Quel est le point que votre manager pourrait améliorer durant l'entretien d'évaluation ?
sa capacité à me motiver
sa connaissance de mon poste et de mon activité
sa capacité à me conseiller
sa qualité d'écoute

Résultats
 
 
Il est essentiel d'élaborer un plan d'action commun pour que l'entretien d'évaluation trouve une conclusion positive. Pour donner de bons résultats, un plan d'action doit suivre le modèle SMART:
- Spécifique: que voulons-nous réaliser concrètement?
- Mesurable: il faut pouvoir mesurer les objectifs (durée, qualité, quantité, coûts ...).
- Approprié: l'entretien s'accorde-t-il aux objectifs de l'organisation et aux besoins de votre collaborateur?
- Réaliste: il doit être acceptable, correspondre aux moyens de votre collaboration et de votre organisation.
- Temps: le plan aura une échéance, à diviser en étapes pour permettre un suivi régulier.
 
recrutement
Pour recruter, vous vous fiez avant tout
aux diplômes
à l'expérience
à la personne

Résultats
 
recrutement
Faites-vous passer un test de personnalité à vos candidats ?
Oui
Non
Pour certains postes

Résultats
 

Archives

10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 22:03

Si vous voulez garder vos top vendeurs, une seule solution : leur offrir des perspectives d'avenir attrayantes. Mais qui, dans votre équipe, mérite une promotion ?

Comment évaluer chacun à sa juste valeur? Aidez-vous des critères suivants:

- Le bon vendeur est bien accepté par les clients: ceux-ci apprécient son aptitude à régler les problèmes.

- Ses collègues lui demandent souvent son avis, particulièrement en cas de conflits: il est très diplomate !

- Il sait se mettre à la place des autres : il comprend les besoins et les attentes de ses clients tout autant que les difficultés de ses collègues.

- Il n'a pas peur de défendre son point de vue, même s'il est très controversé.

- Il ne cède jamais à la panique: sa capacité d'adaptation lui permet de réagir aux urgences avec compétence, même lorsqu'il déborde de travail.

- Il fait preuve d'une grande stabilité émotionnelle, que ce soit dans l'exécution des tâches routinières ou dans les situations exceptionnelles.

- Il se concentre sur ses objectifs et sur la recherche de solutions pour améliorer les résultats de son entreprise, quitte à dépasser le cadre de ses fonctions.

- Il témoigne d'une grande persévérance et ne renonce jamais devant les obstacles.

- Il est autonome : il sait organiser seul son travail, rentabiliser ses tournées, trouver par lui-même les informations dont il a besoin.

- Il agit de manière planifiée et réfléchie surtout lorsque les tâches qu'il doit résoudre sont nouvelles et complexes.

Vous envisagez de donner une promotion à l'un de vos vendeurs? Testez d'abord ses capacités. Fixez-lui une nouvelle mission: promouvoir tel nouveau produit, conquérir telle niche de marché, améliorer la circulation des informations entre la force de vente et le service commercial interne...

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9 septembre 2007 7 09 /09 /septembre /2007 22:10

Dans un contexte économique plus favorable, fini le temps du manager qui impose. Attentes des collaborateurs, environnement et caractéristiques de l'entreprise... Autant d'éléments avec lesquels il doit désormais composer. Les attitudes qui paient et celles à éviter.

Savoir mobiliser et anticiper

La capacité à mobiliser ses collaborateurs et à fonder la stratégie de l'entreprise sont les vertus du manager. Ils sont d'ailleurs une majorité à reconnaître ces qualités à leurs propres dirigeants.

Le manager est avant tout apprécié pour sa capacité de meneur d'hommes. Parfois charismatique, il saura immanquablement gagner l'adhésion de son équipe en écoutant, en sachant partager et déléguer. Ce qui ne le dispense nullement de faire ses preuves ou de reconnaître ses erreurs. Le dirigeant cultivera la créativité, la curiosité et l'imagination. Trois éléments qui lui permettront de mener à bien le changement et d'assurer la pérennité de l'entreprise. Il aura une vision globale de la structure dans laquelle il évolue afin d'être à l'origine de l'expansion et de la diversification de ses activités.

Les attitudes à éviter

Les temps sont favorables aux dirigeants aptes à écouter et à susciter le changement. Malgré tout certains travers demeurent:

- L'autoritarisme: plénipotentiaire et peu partageur, ce management enferme ses destinataires dans une attitude soumise ou fuyante.

- Le patrenalisme: une attitude qui maintient les collaborateurs dans une situation de sous-responsabilité, dommageable à l'épanouissement de leurs capacités.

- Le laisser-faire: sous des dehors de libre initiative, ce type de comportement est préjudiciable à la légitimité et à l'autorité du manager.

- La sur-consultation: un manager doit savoir consulter chaque collaborateur pour les décisions relevant de leurs compétences, mais lui seul décide en derniers recours.

- La sur-participation: le manageur se fait animateur et priviligie la communication à l'action. Une cause de frustration du dirigeant et de ses collaborateurs.

Trouver son style

Outre de rapides tests pour "se connaître soi-même" ou de mini-formations, les managers désireux de prendre conscience de leur style et d'améliorer leurs capacités pourront recourir aux professionnels du coaching et de l'évolution professionnelle. Il s'agit d'un accompagnement individualisé car il n'existe pas de style idéal ou universel de management. Le but est de tendre à la cohérence avec l'ensemble des éléments constitutifs de l'entreprise. Au nombre de ceux-ci sont l'environnement (PME, grande entreprise, entreprise familiale) et les caractéristiques de l'entreprise (poids des habitudes, emplacement géographique, niveaux des décisions). Le manager désireux de motiver ses équipes sera également attentif aux attentes individuelles de ses collaborateurs (responsabilités, carrière, initiatives). Enfin, il se devra de composer avec... son propre tempérament (charismatique, négociateur, directif, analytique) pour en tirer le meilleur parti. management bien ordonné ne commence t-il pas par soi-même ?

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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 22:03

Retour à l'équipe !

Fini le mythe du gagneur individualiste. Les années 2000 marquent le retour en force des petites équipes soudées et ultra-performantes.

Travail en équipe : le Team building

Les années 2000 redécouvrent les vertus du travail en équipe. Aujourd'hui, quand une structure gagne on ne dit plus : c'est la réussite d'un homme, on dit : c'est celle d'un groupe. Explication: la direction du moindre projet nécessite aujourd'hui des connaissances techniques qui dépassent de beaucoup les capacités d'un seul homme. D'où le développement actuel des "task forces", ces fameux groupes de projet où chaque membre est recruté en fonction d'un savoir-faire qui lui est propre.

Face à cette nouvelle façon de fonctionner, les méthodes traditionnelles de stimulation d'équipe se révèlent périmées. Faute d'un leadership unique, le commandement autoritaire n'a plus lieu d'être, tandis que le déclin des effectifs pléthoriques amorce inévitablement celui de la stimulation de masse (incentive, primes...). Bref, le temps du bâton et de la carotte est révolu. La solution? Apprendre à utiliser au mieux le potentiel des hommes, en leur assignant dans l'entreprise la fonction pour laquelle ils sont le plus naturellement faits. Partant de là, ils développeront dans leur travail une énergie de beaucoup supérieure à celle qu'on obtiendrait par n'importe quelle méthode de stimulation artificielle.

Recrutement : le bon profil, évaluez les affinités qui font la bonne équipe

Ces nouvelles tendances vont tout à fait dans le sens du modèle DISC, un instrument de conduite d'équipe mis au point par un américain William Marston.

Par exemple, comment constituer une bonne équipe de vendeurs? De quelle façon dénicher un responsable marketing qui saura s'intégrer au comité de direction existant? Tous les recruteurs le savent: on a beau associer bons dipômes et longues expériences, c'est parfois le fiasco, tout simplement parce que les personnalités ne s'accordent pas.

Avec le modèle DISC nous pouvons affirmer que les échecs sont moins l'effet d'une mauvaise sélection des compétences que d'une ignorance des tempéraments.

William Marston a souhaité mettre à la portée de tous les ressorts complexes du comportement. Lors d'un recrutement, le nouveau venu se qualifie en choisissant deux adjectifs parmi un groupe de 4 adjectifs et cela 24 fois avec des adjectifs différents.

D'abord, en se posant la question, "Comment je perçois le plus", ensuite avec les 3 adjectifs restants la question "Comment je me perçois le moins".

Ces renseignements sont passés au tamis, puis gradués sur une échelle selon quatre critères (Dominance, Influence, Stabilité, Conformité), qui cernent les principaux moteurs de la personnalité.

Avec ce modèle, nous parlons de "préférences" en matière de stratégie de comportement au sein d'un groupe, différents en fonction de chaque individu.

Nous ne parlons donc pas de "compétences". Car nous pouvons avoir une préférence dans un domaine, sans pour autant la transformer en compétence, par exemple avoir le goût du contact et ne pas savoir communiquer, ou bien à l'inverse, savoir communiquer sans y trouver de l'agrément.

 
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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 22:04

A quel changements nouveaux le vendeur de demain doit-il s'attendre? Quelle préparation doit-il entreprendre pour continuer à réussir dans le métier? La réponse est dans la bouche du client !

L'acheteur devient de plus en plus exigeant et particulièrement en matière de service. Ce n'est déjà plus tant l'offre qui fait la différence mais la qualité des relations entre les partenaires. Et le phénomène ne peut que s'accentuer dans les années à venir.

Négocier dans l'intérêt des deux parties

Le commercial doit s'identifier totalement au client afin de comprendre son mode de pensée, son comportement, ses objectifs, ses priorités... afin de pouvoir lui proposer ce qu'il attend : une offre sur mesures. Compréhension, dévouement, disponibilité, fiabilité, sensibilité sont les maîtres mots du vendeur top - la sincérité et le respect du partenaire prime. Plus question de tromper l'acheteur par des techniques d'argumentation usées; l'essentiel est de poser les bonnes questions, c'est-à-dire celles qui cernent son problème et qui aident à le résoudre.

En interne: un réseau au service du client

Un chef de projet: voilà ce qu'il vous faut devenir. Au sein de votre entreprise, c'est à vous de créer un réseau de responsables de tous bords susceptibles de vous aider dans votre action commerciale. Hommes de marketing, gestionnaires, administratifs... tous doivent se mobiliser et travailler en étroite collaboration dans le même objectif: servir le client ! D'autant que vous ne pouvez plus faire face seul à la demande d'un partenaire qui n'accepte plus d'attendre.

Vous êtes également le mieux placé pour encourager les sociétés à échanger leurs expériences : certaines sont tout à fait complémentaires ! Elles vous sauront gré de leur en faire prendre conscience...

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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 22:03

Votre boss vous donne son avis ? Intéressant... sauf si vous n'êtes pas du tout d'accord. Car lui faire part de vos réticences est un exercice délicat. Mais ces quelques ruses devraient vous permettre de n'apparaître ni comme un béni-oui-oui, ni comme un détracteur borné.

1 - Reprenez la célèbre formule "oui, mais..."

Netombez pas dans l'opposition frontale, car une fois la personne braquée, c'est fichu. Dites plutôt : "L'idée est novatrice, mais je m'interroge sur les effets qu'elle risque d'avoir à terme..."

2 - Sphinx, édredon ou disque rayé : au choix

Dans le cas où il vous adresse une critique personnelle, vous avez trois options. 1) Rester impassible en le regardant droit dans les yeux. 2) Lui répondre : "Peut-être, mais c'est votre opinion." 3) Sortir une réplique béton, que vous martèlerez sans relâche. C'est le tryptique "sphinx-édredon-disque rayé", préconisé par Jean-Louis Muller, auteur de "Exercez votre autorité avec diplomatie".

3 - Utilisez des anecdotes pour appuyer vos dires.

Racontez un ehistoire décalée et drôle qui illustre votre propos: "Rappelez-vous quand Brad Pitt répond à Angélina Jolie..." ou bien "Vous avez lu cette interview où Peter Drucker raconte...". Le tout avec humour et en raccrochant avec la situation.

4 - Bâtissez votre victoire sur ses arguments

Autre technique, la reformulation : "Vous êtes en train de me dire que ... Je souhaiterais savoir pourquoi." Un bon moyen pour qu'un interlocuteur prenne du recul sur ses propres arguments.

5 - Opposez-lui les valeurs qu'il prétend défendre

S'il vous fait, par exemple, annuler un rendez-vous pour caser une réunion, montrez-vous outré : "Vous n'arrêtez pas de nous dire que la boîte est orientée clients. Là, franchement, je ne comprends plus !" Le commissaire Navarro fait cela très bien face à son "divisionnaire" de patron.

6 - Faites semblant de vous lever pour partir

Les mots comptent, mais l'attitude est également déterminante. Insister sur l'impact du "non verbal" : se lever et faire mine de partir peut impressionner votre patron (d'habitude, c'est plutôt lui qui s'en va) ... à condition de ne pas passer à l'acte, ce qui briserait la communication.

7 - Invoquez un argument de votre grand-mère

Il sabre dans les dépenses ? Invoquez votre aïeule. "Ma grand-mère me disait toujours : "Qui ne demande rien n'a rien !" Alors..." Alors, après cette introduction plaisante, posez votre demande et avancez votre solution. Mais soulignez bien que c'est lui qui décide : vous ne contestez pas son pouvoir, vous suggérez.

8 - Ne parlez pas au Bon Dieu mais à ses saints

Si vous ne pouvez pas le contredire, un intermédiaire saura peut-être lui présenter vos vues avec doigté : mieux vaut patfois s'adresser à ses saints qu'au Bon Dieu.

9 - En désespoir de cause, jouez de votre charme

Si rien ne marche, faites appel à votre charisme.

10 - Soyez le plus malin, prenez les devants

Le fin du fin consiste à ne pas avoir à contrer son patron, c'est-à-dire à anticiper et à infléchir ses décisions avant qu'il ne les exprime : être "proactif", c'est tendance !

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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 22:03

Pour le collaborateur comme pour le manager, l'entretien annuel d'évaluation est porteur d'enjeux importants. Pourtant, pour des raisons culturelles ou par négligence, trop d'entreprises "ratent" ce rendez-vous. Comment le préparer? Comment en faire un réel outil de management et de progrès?

L'entretien d'évaluation est un rendez-vous clef, qui clôt une année et en ouvre une autre. L'occasion, pour un commercial, un service commercial et finalement une entreprise, de redémarrer sur de nouvelles bases. C'est du moins ce que l'on doit logiquement en attendre. Mais la logique cède parfois le pas devant des pratiques et des habitudes depuis longtemps ancrées. Hormis ces dérives, certains expliquent cette difficulté qu'ont les entreprises françaises à développer une bonne pratique des entretiens du fait des écarts qui existent entre notre tradition culturelle et la culture américaine qui est à l'origine de ces rendez-vous annuels.

Le piège le plus fréquent est celui de l'entretien d'évaluation de type "procès", au cours duquel le manager ressemble à s'y méprendre à un procureur qui cherche à condamner plus ou moins lourdement un prévenu. De ce type d'entretien, le manager, la direction des ressources humaines et le collaborateur ne peuvent rien espérer. Ce qu'il faut, c'est instaurer un ajustement entre deux partenaires soucieux de trouver des solutions positives pour l'avenir et de fixer de nouveaux objectifs de réussite. L'objectif est d'évaluer les résultats, les compétences, la qualité des comportements professionnels, le potentiel d'une personne dans la fonction qu'elle occupe, d'aborder les questions de formation.

Des pré-requis

Pour pouvoir faire de bons entretiens individuels d'évaluation, il faut vous assurer, qu'en amont, la direction a bien défini des objectifs stratégiques, opérationnels et par services. Autrement dit, on ne peut pas donner un sens et une direction à chacun si l'ensemble n'en a pas. La direction des ressources humaines doit, de son côté, mettre sur pied un process d'évaluation des preformances clair, et proposer des supports pratiques, tant pour le collaborateur que pour le manager. Ces deux points constituent un pré-requis à toute préparation d'un entretien d'évaluation efficace.

En tant que "maître de séance", il ne faut rien négliger, ni dans la préparation, ni dans le déroulement, ni dans "l'après-entretien". Pour qu'elle soit satisfaisante pour chacune des aprties, la démarche doit reposer sur un process clairement établi en amont : qui fait quoi? Quel est le planning à respecter? Quelles informations seront données? Quelles décisions seront prises?, etc. Et ne pas être considérée comme l'ultime rendez-vous de management de l'année, mais bien comme l'une des composantes de l'arsenal pilotage: l'entretien sera d'autant plus riche et plus authentique que le manager aura su dégager, tout au long de l'année, du temps pour jouer pleinement son rôle de manager, de coach.

Ce qui passe, par exemple, par des bilans d'activité mensuels qui permettront au manager de faire reposer l'entretien annuel sur des faits concrets observés et notés tout au long de l'année. Et puis, si l'on ne se voit pas durant l'année, le risque est grand qu'ayant tellement à se dire, les choses soient exprimées de façon maladroite.

Plus que parler : écouter !

Contrairement aux idées reçues, le manager doit, durant un entretien d'évaluation, davantage écouter que parler. Ce qui n'exclut pas qu'il soit ferme sur ses analyses. Il ne doit pas non plus faire seul les questions et les réponses. L'entretien d'évaluattion est avant tout un lieu d'échange et d'écoute qui doit permettre de comprendre. Il est également essentiel de positiver tant dans l'analyse de l'année écoulée que dans celle à venir. De parler des succès de l'année, des points forts qui ont permis cela, des possibilités d'amélioration pour, à partir des propositions du collaborateur, élaborer un plan d'action.

Les aspects rémunération? On peut les aborder, mais sans fixer de façon définitive d'augmentation. Le manager et le DRH ont tous deux besoin d'avoir une vue globale sur l'ensemble des collaborateurs pour faire une proposition à chacun. Ce sujet peut être glissant, il est préférable de ne pas l'aborder en début d'entretien.

Plan de formation

Au-delà de l'analyse des résultats, des réussites et des difficultés de l'année écoulée, au-delà des objectifs de celle à venir et des axes de développement, l'entretien d'évaluation est l'occasion d'évoquer le développement et l'orientation de carrière du collaborateur en discutant notamment d'un plan de formation. Le manager doit, bien entendu, être pleinement dsiponible durant l'ensemble de l'entretien qui dure en moyenne 2 heures. Dans sa tête, d'une part. Mais ce n'est pas tout : les appels téléphoniques sont bannis pendant le temps de l'entretien.

Avant de ce quitter, le manager doit faire une synthèse et préciser ce qui ne va se passer ensuite, en terme de formation, de rémunération, etc. Le manager doit s'engager et tenir par la suite ses collaborateurs informés. L'entretien sera d'autant plus profitable que le "maître de cérémonie" saura être à l'aise. Mais attention, ce n'est pas parce que l'on a un bon relationnel que l'on sait mener un bon entretien. Il faut y avoir été formé, savoir écouter, et approfondir les choses. Et il est important que le manager soit lui-même évalué pas sa hiérarchie sur la qualité des entretiens d'évaluation qu'il est amené à conduire. 

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2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 22:03

Les top vendeurs considèrent les échecs comme des challenges.

1. Prospection par téléphone

Que pensez-vous personnellement de la méthode qui consiste à téléphoner à des "adresses froides" pour prospecter de nouveaux clients?

Réaction du vendeur moyen:

- Il refuse par principe d'appeler des prospects froids.

- Il y voit une méthode de prospection peu efficace.

- Il demande si ce travail ne peut pas être exécuté par des standardistes.

Réaction du vendeur pro:

- Il interroge sur le taux de réussite.

- Il demande quelles ont été les expériences déjà réalisées dans ce domaine.

- Il s'enquiert de quelles aides il pourrait bénéficier au plan de l'organisation.

- Il est disposé à faire un essai.

2. Pressions de la concurrence

Comment réagissez-vous lorsque vous constatez qu'un concurrent s'attaque à vos clients avec des offres de prix particulièrement attractives ?

Réaction du vendeur moyen:

- Il considère le comportement du concurrent comme étant déloyal.

- Il aimerait contre-attaquer avec des chiffres de prix encore plus basses.

- Il fait confiance à son "bon contact" avec le client.

Réaction du vendeur pro:

- Il considère cette situation concurrentielle comme un défi personnel à relever.

- Il examine l'offre du concurrent et la compare en détail avec la sienne.

- Il construit un nouvel argumentaire sur les avantages et les faiblesses reconnus et lutte pour le faire triompher.

3. Les exigences du client

Que pensez-vous des clients qui font dépendre leur décision d'une présentation complète de votre offre devant une commission d'achat?

Réaction du vendeur moyen:

- Il voit dans cette procédure peu de chances de succès.

- Il aimerait si possible éviter cette procédure et insiste pour obtenir une réponse claire.

- Il craint le risque d'essuyer une défaite.

Réaction du vendeur pro:

- Il commence par poser au client des questions de clarification destinées à mieux évaluer sa position.

- Il teste le sérieux du désir du client en lui faisant promettre sa coopération.

- Il s'enquiert au préalable des critères de décision essentiels.

- Il voit dans les réponses positives du client une chance et un challenge.

4. Traitement des réclamations

Que faites-vous lorsqu'un client se plaint de la mauvaise qualité de votre dernière livraison?

Réaction du vendeur moyen:

- Il fait des concessions (aux frais de l'entreprise) afin de terminer l'entretien au plus vite.

- Il décide de visiter moins souvent ce client et de ne plus lui proposer que des produits standards qui ont fait leurs preuves.

Réaction du vendeur pro:

- Il interprète cette situation comme une chance de donner vraiment satisfaction à ce client et de le fidéliser davantage.

- Il fait preuve de compréhension à l'égard du client et lui promet d'examiner attentivement cette affaire.

- Il lui demande comment il se représenterait un traitement satisfaisant de sa réclamation.

- Il fait des efforts redoublés pour conserver ce client et se garde de toute agressivité tant à l'égard du client que de son entreprise.

 

5. Automotivation face aux échecs.

Comment réagissez-vous lorsque vers midi vous n'avez encore eu aucune commande?

Réaction du vendeur moyen:

- Il est de mauvaise de humeur.

- Il doute de lui-même (ou de son offre).

- Il essaye de passer en force, en suppliant, en insistant...

Réaction du vendeur pro:

- Il connaît son taux de réussite et s'en tient à son concept de vente habituel.

- Il poursuit son travail sans se laisser abattre et il sait que le succès viendra, tôt ou tard.

- Dans les cas d'échecs cuisants, il adopte uen position de défi ("Raison de plus pour y arriver maintenant !") 

Pour ceux qui souhaite avoir une idée de leur tempérament commercial voici un test très intéressant à faire

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1 septembre 2007 6 01 /09 /septembre /2007 22:03

Un commercial doit gérer son secteur de vente comme s'il s'agissait d'un centre de profits. Mais sur quels critères votre chef des ventes se fonde-t-il pour évaluer vos résultats ?

Identification avec l'entreprise. Quelle force de persuasion mettez-vous en oeuvre pour appliquer la stratégie de l'entreprise et véhiculer son image ?

Niveau de réalisation des objectifs. Avez-vous atteint les objectifs qui vous ont été fixés (quantitatif) et avez-vous su rectiifer le tir si nécessaire (qualitatif).

Comportement commercial. Dans quelle mesure vous en tenez-vous à la stratégie de l'entreprise et à celle que vous avez mise au point?

Justesse du mix produit. En votre qualité de gestionnaire de centre de profit, avez-vous suffisamment poussé les produits et les gammes les plus porteurs?

Couverture du marché. Parvenez-vous à faire entrer les produits clés dans tous les points de vente?

Faculté à exploiter le marché. Vous atteignez une forte couverture du marché mais parvenez-vous à référencer vos produits chez les dix clients les plus importants qui représentent à eux seuls 70% des ventes?

Exploitation du potentiel client. Exploitez-vous à 100% le portefeuille client? Notez que la valeur à atteindre varie ici en fonction des branches. Selon le type d'acheteur, une exploitation à 100% paraîtra réalisable ou pas.

Fidélisation de la clientèle à long terme. Quelle est la durée moyenne de fidélité de vos acheteurs? Quel type de relations instaurez-vous avec vos clients (actions marketing réalisées en commun, publicité faite par le partenaire auprès de son entourage, etc.)?

Comportement psychologique. Le client apprécie-t-il sa collaboration avec vous? Vous trouve-t-il suffisamment disponible et compétent? Ce genre de renseignements sera facilement recueilli par le chef des ventes au cours de ses visites.

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31 août 2007 5 31 /08 /août /2007 22:03

Croyez-vous au travail d'équipe ? Faites-vous tout pour le favoriser ? Voici six attitudes à bannir absolument !

Le travail d'équipe passe pour un travail de patience, compliqué, conflictuel et avant tout mangeur de temps. C'est pourquoi certains chefs des ventes se préoccupent davantage d'établir des prévisions, de budgétiser, de contôler et de gérer les problèmes de personnel plutôt que de développer des stratégies de vente avec leurs commerciaux et de les motiver à travailler ensemble. le travail de groupe est pourtant essentiel dans la vente. Pas besoin de connaissances spécialisées pour diriger une équipe : ce qu'il faut au responsable des ventes, c'est un certain feeling pour piloter et coordonner ses commerciaux. Voici les erreurs les plus fréquemment commises en matière de management.

Le "syndrome du zapping"

Le chef des ventes est responsable au quotidien de tâches multiples. Comme le zappeur devant son poste de télévision, il change constamment de chaîne et se trouve en permanence exposé à des incitations nouvelles qui nuisent à sa concentration. Au lieu d'aller au bout d'un projet déterminé, il passe d'un travail à moitié achevé à un autre.

L'absence de sensibilité

Pour beaucoup apprendre consiste seulement à enregistrer des informations. On se contente de mettre à jour ses données et on considère le travail d'équipe comme un échange de connaissances et d'expériences. Cette approche minimise l'importance de l'intuition, la créativité ou la dynamique de groupe. Pourtant ces trois processus sont justement des clés pour réussir le travail enéquipe.

La recherche d'une solution rapide

Croire que chaque porblème doit être réglé rapidement - même si la solution n'est pas idéale - est une tendance fortement ancrée chez certains. Du coup, les collaborateurs s'efforcent de trouver chacun une solution à tout prix, sans m^me se préoccuper de savoir si, à plusieurs et avec un peu plus de temps, ils n'en auraient pas découvert une meilleure, grâce au brainstorming par exemple.

La peur de paraître faible

Dans notre culture, la force et l'assurance distinguent un chef viril. Se constituer un réseau de relations avec des collaborateurs est perçu à tort comme de la dépendance et de la faiblesse. Certains vendeurs souhaitent un patron fort qui ne pose pas de questions, mais connaît les réponses. L'animation des commerciaux a alors uniquement pour objectif de les convaincre que leur chef a raison. Ce type de management implique bien évidemment de museler les critiques.

La volonté de décider seul

Les fortes personnalités ont tendance à s'isoler de leurs collaborateurs. Elles perdent l'aptitude à s'intégrer dans une équipe et portent seules la responsabilité des décisions. Les autres membres de l'équipe se sentent inutiles et finissent par se conduire en irresponsables. Plus question de prendre des initiatives sans l'accord de la hiérarchie !

La course au prestige

Certains patrons considèrent que si l'un gagne, l'autre doit nécessairement perdre. Pour eux, le pouvoir, la réussite et le prestige sont indivisibles. Le travail en équipe revient alors à inciter chacun à être meilleur que l'autre. Il ne s'agit plus de coopérer et d'échanger des idées pour bâtir une solution - celle de tous - mais d'imposer son seul point de vue.

Les cadres dirigeants payent parfois le prix fort pour leur carrière. Faute de communiquer avec leur famille, leurs enfants et leurs amis, ils perdent la faculté d'écouter et de se mettre à la place des autres. Tolérance, intuition et convivialité sont autant d'aptitudes indispensables pour mener une équipe. Ne l'oublions pas !

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30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 22:03

 Recruter, former et entraîner les vendeurs coûte cher... et beaucoup d'entreprises préfèrent ignorer la nécessité d'investir sérieusement dans ces domaines. Ce ne peut être là qu'une mauvaise position. Car elles auront beaucoup plus à payer ensuite pour réparer les dégâts engendrés par la faiblesse de leur force de vente !

Un enquête effectuée récemment auprès de 234 chefs des ventes a mis en évidence quelques-unes des principales défaillances des commerciaux.

1 - L'incapacité à écouter le client et à prendre le temps de découvrir ses besoins : proposition d'offres standards sans alternatives, ni adaptations.

2 - La difficulté à cerner le problème essentiel : le vendeur s'arrête aux faux problèmes imaginés par le client.

3 - Le manque de responsabilisation et d'engagement personnel : le collaborateur ne parvient pas à s'identifier à son entreprise.

4 - Une préparation insuffisante des visites : mauvaise organisation des tournées, définition insuffisante ou maladroite des cibles de prospects, tec.

5 - Une présentation peu convaincante des produits : manque d'arguments forts et choix injustifié des arguments.

6 - Une connaissance insuffisante de leur entreprise, des produits à vendre, des conditions de vente et des services correspondants.

7 - Une absence de logique dans le suivi du client, avec, à plus ou moins longue échéance, une perte de la clientèle.

8 - Une absence de vision à long terme : pas de prévention des réclamations, pas d'anticipation des besoins du client, aucun souci d'instaurer une relation de partenariat.

La nécessité de prévoir une période de formation.

Ces huit défaillances proviennent d'un même problème : celui de la formation de départ du nouveau vendeur. N'entendez pas par là l'accumulation des diplômes mais l'apprentissage de la vente au sein de votre entreprise (stratégies de vente, cible de clientèle, catégories de produits, politique de prix, etc.)

Alors réfléchissez-y à deux fois avant de jeter vos collaborateurs dans la gueule du loup en pensant qu'ils sauront s'en tirer indemnes... Et gardez-vous de gaspiller leur potentiel quand, moyennant quelques semaines de formation, chacun d'eux peut atteindre des niveaux de performances tout à fait acceptables.

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