9 mai 2006
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Lorsque Philippe P. décide d'organiser une réunion à l'attention des ingénieurs commerciaux du centre de Toulouse, il n'hésite pas à déléguer les préparatifs à un homme de confiance et d'expérience, son directeur régional. C'est à lui qu'incombe la réservation de la salle, la location du matériel audiovisuel et la convocation des participants. Jusque-là, tout va bien. Aussi, Philippe P., confiant, débarque-t-il à Toulouse ce lundi matin.
Mais là, Philippe P. est apparu particulièrement inefficace. Il a, en effet, oublié de discuter de certains détails avec son organisateur. Première surprise; quinze participants (au lieu d'une cinquantaine) l'attendent dans une salle de ...150 m2. Bien trop grande pour créer un climat de confiance et favoriser le dialogue ! Mais le scénario catastrophe ne s'arrête pas là ! Le collaborateur zélé a voulu épater son responsable en louant un matériel audio très sophistiqué. Seul regret : il a oublié de demander à son directeur s'il savait l'utiliser. La réponse - on s'en doute - est négative. Pour tout arranger, Philippe P. apprend que les convocations ont été remises le vendredi soir à 17h ! Soit au moment du départ en week-end de certains commerciaux.
Résultat ? Peu de présents. Déléguer, c'est bien. Mais cela ne signifie pas se débarrasser purement et simplement d'une tâche...